Un effet immédiat d’une crise est en général de bousculer fortement les habitudes et les certitudes. Les repères d’hier sont moins opérants. Il faut en trouver de nouveaux. Mais où et comment ?
Sur le marché apparaissent des solutions toutes faites et des opinions tranchées. Ceux qui les portent ont souvent fière allure. Les naïfs d’hier deviennent experts du moment. Par leur absence de doute ils rassurent… en apparence.
Puisque toutes les voix sont d’égale valeur. Puisqu’il faut bien trouver de nouveaux chemins. Comment faire pour distinguer la parole à suivre des autres joueurs de flute ? Et comment être pour les autres un Leader incarné et crédible ?
Viser l’essentiel
Et si nous n’avions pas encore tout vu dans le film la grande vadrouille de Gérard Oury ? Que peut-il bien nous dire sur le leadership en temps de crise ?
Souvenons-nous d’une scène en particulier : Louis de Funes et Bourvil se retrouvent aux bains turcs. Ils y cherchent deux aviateurs anglais qu’ils doivent cacher chez eux avant de les aider à retourner en zone libre.
On connait par cœur la scène.
Louis de Funes et Bourvil échangent quelques paroles dans la langue de Shakespeare. Puis apparait l’anglais MacIntosh.
En l’espace de deux échanges MacIntosh a levé leurs peurs et les a convaincus de le suivre, au péril de leur vie. Une prouesse.
Incarnez la solution, ne la démontrez pas !
Dans la tempête, le temps manque pour convaincre longuement. Alors incarnez la solution, ne la démontrez pas. Les mots n’ont de poids que s’ils sont ancrés de manière cohérentes chez la personne. La moustache coupée et l’accent anglais de MacIntosh ont fait la différence.
Donc en tant que Leader : visez l’essentiel en peu de mots. Incarnez la solution en étant cohérent. Et proposez un chemin « suivez-moi ! ».
Vous hésitez à faire confiance à quelqu’un ? N’analysez-pas dans tous les sens. Faites comme Bourvil et écoutez votre petite voix intérieure : « Est-il cohérent ? » « Puis-je le suivre ? » Et jetez-vous à l’eau.
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Si la phase de découverte est concluante, la deuxième étape est la mise en place d’un entretien tripartite qui réunit le coach, la personne accompagnée et son supérieur hiérarchique. Souvent, un membre de la direction des ressources humaines est présent dans l’entretien en tant que garant du processus. Là encore, cet entretien combine trois dimensions :
A l’issue de cette réunion, nous rédigeons un contrat qui reprend tous les éléments discutés lors du tripartite, sans oublier les aspects administratifs du coaching : la structure, la durée, le budget.
Le coaching proprement dit peut alors commencer, sous forme de sessions d’une heure et demie espacées d’environ trois semaines.
Ces sessions ont lieu dans les bureaux de Michelangelo Conseil : sortir du contexte professionnel favorise le changement de perspective, et accélère le processus de transformation chez la personne accompagnée.
Un point intermédiaire à mi-parcours est parfois demandé par l’entreprise, mais dans tous les cas de figure l’accompagnement se termine par une réunion de bilan qui réunit les mêmes acteurs qu’au départ. Voici les trois axes majeurs de cet entretien :
Les réponses ne sont pas toujours immédiates à ce stade, mais ce travail de projection a le mérite de rappeler que pour produire le maximum de valeur, un accompagnement doit s’inscrire dans la continuité.